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Le saviez-vous ? Le thé

Le saviez-vous ?


Le thé : « Selon la légende, en 2737 avant notre ère, en Chine, l’empereur Shen Nong faisait bouillir de l’eau à l’abri sous un arbre lorsque qu’une brise agita les branches et détacha quelques feuilles qui viennent s’ajouter à l’eau bouillante.

L’empereur, curieux du résultat en voyant une eau claire devenue colorée et délicatement parfumée, décida de goûter. L’arbre était un théier sauvage : c’est alors que le thé est né.  » d’après, Le Palais des thés.

  • D’où vient le thé ?

Le thé évolue donc en Chine, au Japon pour enfin arrivé en Europe pour la première fois à partir du XVII ème siècle. Les premières caisses de thé arrivent à Amsterdam, en Hollande.

  • Comment produit-on le thé ?

La plantation de thé se présente comme une immense forêt composée de petits arbres dépassant rarement 1,50 mètre de haut. Le thé provient du camelia sinensis ou thea sinensis. C’est un arbuste à feuilles persistantes, dont la face supérieure est brillante et la face intérieure mate et plus claire. Il pousse dans des régions au climat chaud et humide, avec des pluies régulières, de préférence réparties sur toute l’année.

Les principaux pays de culture sont :

Le thé dans le monde

 Il existe depuis des générations plusieurs catégories de thés. Notamment par la couleur de la liqueur (liqueur: la couleur/robe du thé infusé avant de le boire).

Le thé et ses couleurs

C’est pour cela que l’on parle de thé blanc, thé noir, thé vert, thé rouge.

Le thé et ses couleurs

Les plus connus

  • Le thé vert : C’est un thé non fermenté. La préparation vise donc à éviter tout début de fermentation. Les feuilles subissent 3 opérations : la torréfaction ( on chauffe les feuilles à 100°C ou à la vapeur de 30 secondes à 5 minutes).  Vient ensuite le roulage (pour donner une forme de bâtonnet, les feuilles sont roulées ou pliées à la main ). Et enfin,  la dessiccation (on laisse sécher les feuilles sur des séchoirs à claies, où circule de l’air chaud pendant 2 à 3 minutes. On répète l’opération jusqu’à ce que les feuilles ne contiennent plus que 5 à 6% d’eau).
  • Le thé noir : La fermentation est menée à son terme. Les feuilles subissent 4 opérations : Tout d’abord, le flétrissage (entre 18 et 32 heures, les feuilles fraîchement cueillies sont épandues sur des claies superposées de 12 à 18 cm dans une pièce maintenue entre 20°C et 24°C, où l’air est pulsé à l’aide de ventilateurs). Ensuite, le roulage (afin de faciliter les réactions enzymatiques de la fermentation, on roule les feuilles ce qui permet de rompre ses cellules ). Puis la fermentation (on envoie les feuilles en salle de fermentation :  la température est de 20°C à 22°C, pendant 1 à 3 heures). Et la torréfaction (on chauffe les feuilles à une température de 90°C pendant 15 à 20 minutes afin de stopper la fermentation)

Les moins connus

  • Les thés blancs : ceux sont des thés restés à l’état naturel. Les feuilles subissent deux opérations : Premièrement,  le flétrissage (on laisse les feuilles se flétrir beaucoup plus longtemps : de 52 à 60 heures). Dans un second plan, la dessiccation (on laisse sécher les feuilles sur des séchoirs à claies, où circule de l’air chaud pendant 2 à 3 minutes).
  • Les thés fumés : ceux sont des thés noirs, le procédé est donc le même. Par contre, après le roulage, on grille les feuilles sur une plaque de fer chaude. Ensuite, on les dispose sur des claies de bambou, sur le dessus d’un feu de racines d’épicéas.
  • Les thés semi-fermentées : ceux sont des thés appelés aussi Wu Long, dont la fermentation a été interrompue en cours de processus. On utilise des feuilles plus mûres qui contiennent moins de tanins et de caféine. Les Wu Long sont une spécialité du Fujian en Chine et de Taïwan. 
 Il existe deux catégories de Wu Long :

des thés légèrement fermentés (10%-15% de fermentation), préparés selon une méthode dite chinoise et d’autres, dont la fermentation est beaucoup plus importante (60%-70%). On les travaille selon une méthode qui se serait développée plus spécifiquement à Taïwan. Les feuilles subissent 4 opérations : le flétrissage (les feuilles sont flétries au soleil puis refroidit à l’ombre), la sudation (on brasse les feuilles  sous une forte pression croissante dans une pièce de 22°C à 25°C avec un taux d’humidité à 85% pour permettre aux arômes de s’exprimer et faciliter l’évaporation de l’eau), la torréfaction et le roulage.

  • Les thés sombres : ils sont aussi appelés Pu Er. Ce sont des thés obtenus par l’intermédiaire d’un procédé de sudation entraînant une fermentation non enzymatique, différente des thés noirs. Avant que l’on procède au roulage, les feuilles subissent une torréfaction spécifique qui tue la plupart des enzymes dans des bassines en fer chauffées à 280°C-320°C recouvertes de paille. La paille a pour but d’empêcher la vapeur d’eau de s’évaporer et permet une cuisson à l’étuvée. Ensuite, il y a un premier roulage d’effectué. Puis une sudation qui dure 24 heures et peut être renouvelée plusieurs fois. Ces thés sont souvent compressés en brique ou en nid d’oiseau.

On peut aromatiser certains thés. Cela permet de donner plus de saveurs par l’intermédiaire de fruits, épices et fleurs séchés. D’où les appellations de thés noirs aromatisés, thés verts aromatisés.

Le thé aromatisé

Petite information

Il faut savoir aussi que chaque thé a ses bienfaits et sa propre origine et caractéristiques. Plusieurs vitamines sont présentes dans le thé telles que la vitamine P. Celle-ci accroît la résistance capillaire et raccourcit la durée de saignement. Il y a aussi les vitamines du groupe B. Elles contribuent à la bonne santé générale du corps humain en favorisant le métabolisme (dépenses énergétiques, nutrition, assimilation…)

En espérant que cet article vous a plu, nous vous invitons à consulter celui du café.

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